Dès le départ, l’Auberge du coeur le Tournant s’est voulu une main tendue aux jeunes sans abri; 40 ans plus tard, cela est toujours vrai.
La rue ne peut ni ne doit avoir le dernier mot. C’était notre défi hier; ça l’est toujours aujourd’hui.
Dès le départ, l’Auberge du coeur le Tournant s’est voulu une main tendue aux jeunes sans abri; 40 ans plus tard, cela est toujours vrai.
La rue ne peut ni ne doit avoir le dernier mot. C’était notre défi hier; ça l’est toujours aujourd’hui.
La question nous est régulièrement posée. Ce souci d’efficacité est bien sûr légitime. D’ailleurs, chaque année, nous réévaluons nos pratiques afin de nous assurer qu’elles offrent toujours aux jeunes les plus grandes chances de progrès. Cette préoccupation a toutefois des limites lorsqu’il s’agit d’aider quelqu’un à trouver le chemin du mieux-être.
D’ailleurs, qui considérerait l’éducation de ses enfants sous le seul angle de l’investissement et du rendement? Il y a de l’énergie, du temps à investir pour et avec eux simplement parce qu’il le faut pour que leur vie s’épanouisse. De plus, qui sait quand germera ce qui a été semé? L’Auberge du coeur le Tournant tente en fait de reprendre le fil, au nom de la communauté, là où l’histoire familiale et sociale a raté pour ces jeunes. C’est à l’échelle des petits pas qu’il faut mesurer le chemin parcouru. Les témoignages des jeunes qui reviennent après leur séjour, parfois après plusieurs années, constituent toutefois pour nous une véritable attestation de la pertinence et de l’importance de notre action.